ET SI, nous remercions nos ennemis ?
Ce que l’autre réveille en moi mérite mon attention, pas ma haine
Il suffit parfois d’un mot de travers, d’une attitude, d’un ton… pour que tout s’embrase en nous.
On se sent attaqué, rejeté, rabaissé. Alors on se met en colère.
Et très vite, l’autre devient l’ennemi.
Mais… et si cette réaction vive n’avait pas pour seule cause ce que l’autre a fait ou dit, mais bien ce que cela venait toucher en nous ?
Et si ce n’était pas l’autre qu’il fallait fuir, détester ou vouloir changer…
Mais notre propre blessure à accueillir ?
Parce que derrière chaque agacement, chaque colère, chaque rancune, se cache souvent une attente non dite, une douleur ancienne, un bout de soi à réparer.
Alors oui, l’autre peut être maladroit, blessant ou injuste.
.Mais tant que je reste dans la haine ou le ressentiment, je me condamne à revivre cette douleur.
En revanche, si j’ose me demander :
- Pourquoi cela me touche autant ?
- Qu’est-ce que ça réveille en moi ?
- Quel besoin profond a été ignoré ou blessé ?
Alors, je transforme le conflit en tremplin.
L’autre devient un déclencheur, pas un coupable.
Et je reprends mon pouvoir.
